31 de março de 2007

Cimeira de Riade. O Quai d'Orsay à falta de coisa própria

    Ponto de vista oficial do Quai d'Orsay, hoje, sobre a cimeira árabe de Riade, já que oficial as Necessidades nada mais disseram oficialmente para além da partida e da "participação", como é já tradição e a imprensa portuguesa corta e cola.

    Arquive-se.

SOMMET DE RIYAD

Quai d'Orsay, 30

(Sur l'initiative arabe qui a été relancée au sommet arabe de Riyad, quelle est la position exacte de la France par rapport à cette initiative ? Encourage-t-elle Israël à accepter cette initiative ?)

Nous nous sommes déjà exprimés hier sur le sujet. Je vous renvoie à ce qui a été dit. Vous savez que nous avons soutenu l'initiative arabe de paix depuis le début, c'est-à-dire depuis 2002. Pour nous, c'est une référence importante qui a été reprise d'ailleurs dans la Feuille de route. Nous estimons que c'est une bonne base pour favoriser la reprise des négociations de fond entre Israël et le président de l'Autorité palestinienne, notamment sur le statut final des territoires palestiniens.

Nous espérons que le sommet de Riyad, qui a relancé cette initiative, permettra d'établir un contexte favorable à la reprise du processus de paix.

(Avec toutes les parties, la Syrie et le Liban, ou seulement avec les Palestiniens ?)

Les conclusions du Sommet de Riyad ont été agréées par l'ensemble des participants. C'est une relance de ce plan de 2002, agréée par tous les participants du sommet de Riyad, y compris la Syrie, le Liban et les autres pays qui peuvent être parties à ces discussions.

(Vous encouragez une conférence internationale pour l'ensemble de ces dossiers ?)

Nous l'avions évoqué, vous vous en souvenez, il y a déjà quelques mois. C'est une perspective qui reste d'actualité dans la mesure où elle pourrait contribuer à faire avancer ce processus ou, en tout cas, créer les conditions du dialogue entre les différents partenaires.

(M. Solana, qui est de retour de Riyad et qui doit assister à la réunion du Gymnich, à Brême, a proposé des réunions avec le Quartet international et le Quartet arabe pour mettre le processus de paix en route, chose que les Américains et les Israéliens ont refusé. Quel est le processus pour que la confiance revienne et que l'on puisse démarrer vraiment un processus de paix selon vous ?)

Nous l'avons dit, hier également, nous soutenons à la fois les conclusions fondées sur la reprise du plan de paix arabe de 2002 et l'appel qui a été lancé au Quartet et à un certain nombre de partenaires arabes pour jouer, ensemble, un rôle dans cette reprise du processus de paix. L'appréciation que vous portez sur les positions des uns et des autres mérite, sans doute, d'être nuancée, parce qu'au lendemain de ce sommet, chacun reconnaît qu'il y a eu un certain nombres d'avancées qui y ont été faites.

Comme vous le mentionnez, les Européens sont réunis, aujourd'hui même et demain, à l'occasion d'un Gymnich, réunion informelle des ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne. Ce point figurera à l'ordre du jour. Il est prématuré de voir dans quelle mesure ou selon quelles modalités les Européens apporteront leur soutien. En tout état de cause, ce qui est certain, c'est que nous soutenons ce processus et nous ferons tout ce qui est possible pour le favoriser et faire en sorte que des progrès soient réalisés dans les meilleurs délais.

(D'après les analystes, ce serait le président syrien qui serait le gagnant. Le sujet du Liban n'a pas été débattu et il y avait deux délégations pour le Liban. Pensez-vous qu'il va y avoir des conséquences sur la situation au Liban ?)

Sur le Liban, nous notons qu'il y a des conclusions du sommet qui le concernent. Nous relevons que les Etats arabes ont réaffirmé leur soutien au Liban et la nécessité de mettre fin à la série d'attentats qui a endeuillé ce pays depuis le 1er octobre 2004. Ils ont également réitéré leur accueil favorable au plan en sept points présenté l'an dernier par M. Fouad Siniora. Ce sont des points que nous considérons comme importants.

Sur le fond, notre position est connue s'agissant de l'encouragement au dialogue entre les Libanais et aux efforts de médiation devant leur permettre de mettre un terme au blocage actuel. Nous considérons aussi que la mise en place du tribunal international, qui est également rappelée dans les conclusions du sommet, constitue un élément essentiel qui doit contribuer à la stabilité du Liban.

Sur la Syrie, nous n'avons pas de commentaire particulier à formuler sur les différents contacts qui ont pu être pris à l'occasion du sommet. Vous connaissez notre position, s'agissant du rôle de ce pays et de l'obligation dans laquelle il se trouve, en particulier ses autorités, de montrer concrètement leur volonté de mettre en oeuvre les résolutions internationales qui se rapportent au Liban, à l'affirmation de sa souveraineté et de son indépendance, comme aux résolutions qui se rapportent à l'enquête sur la mort de Rafic Hariri et au tribunal à caractère international.

Nous observons que la Syrie se trouve engagée par les conclusions du sommet de Riyad. C'est dans ce contexte que nous apprécierons les efforts qui seront réalisés.

(Est-ce que vous croyez qu'il y a une tendance politique un peu différente dans le monde arabe ? Le président irakien a qualifié les Américains d'occupants. Sa majesté le Roi d'Arabie saoudite a annulé l'invitation du président à la Maison blanche le 7 avril. Pensez-vous qu'il y a une certaine évolution de la situation politique après le sommet ?)

Sur l'appréciation qui est portée sur le sommet de la Ligue arabe, je crois que chacun reconnaît que le sommet de Riyad a été un grand succès de la diplomatie saoudienne. Les efforts déployés par ce pays et l'implication personnelle du Roi pour l'organisation de ce sommet sont évidemment notés par tous les observateurs. Nous nous associons à ces commentaires favorables.

Sur le point précis de l'Irak, il y a des résolutions prises par le Conseil de sécurité. Nous avons toujours plaidé pour un horizon de retrait des forces étrangères qui permettrait de dire aux Irakiens que l'objectif de la communauté internationale est bien celui du rétablissement de sa pleine souveraineté. C'est dans cette ligne que nous nous trouvons. Nous l'avons dit à plusieurs reprises. Je ne ferai pas d'autre commentaire sur les positions qui ont été exprimées récemment.

28 de março de 2007

As 1.284 palavras de Manuel Lobo Antunes

O discurso que as Necessidades levaram a S. Bento

Arquive-se.

Discurso do Secretário de estado Adjunto
e dos Assuntos Europeus, Manuel Lobo Antunes


Sessão Comemorativa do 50º Aniversário do Tratado de Roma
Assembleia da República, 28 de Março de 2007

Dedica hoje esta Assembleia parte do seu tempo a recordar o que foi logrado ao longo destas últimas cinco décadas na Europa, sem precedentes em termos de paz, estabilidade, liberdade e prosperidade partilhadas. Creio que muitos, se não todos, nos regozijamos também por, enquanto portugueses, termos sido parte, nos últimos 20 anos, do projecto que aqui celebramos. E não fomos actores menores.

Mas permitam-me que aproveite também esta oportunidade para vos falar um pouco do futuro. Julgo que é essa a responsabilidade primeira de quem exerce funções governativas, naquela que é a sede por excelência do debate político.

Dos alguns anos que levo de experiência diplomática, concluo que as nossas acções se devem antes de mais orientar para a busca incessante de compromissos que tenham em conta os interesses de Portugal. Interesses esses que devem ser palpáveis, traduzindo-se em vantagens concretas para os cidadãos portugueses, e defendidos não segundo uma lógica tacanha ou mesquinha, mas tendo em conta que muitas vezes a defesa dos nossos interesses nacionais passa inevitavelmente por contribuir para o avanço dos interesses comuns da Europa.

Ora chegámos a um ponto em que é preciso que a Europa avance novamente, para bem dos seus Estados-membros e de Portugal.

Diante de vós não está um candidato a profeta sobre o Futuro da Europa. Mas também não está tão pouco o representante de um Governo que se limite a esperar ou a aceitar acriticamente o que outros amavelmente lhe apontem como solução, por medo do risco ou ausência de audácia. A Presidência portuguesa da União, responsabilidade que assumiremos no segundo semestre deste ano, não se resignará ao estatuto de mero anfitrião dos nossos parceiros e muito menos ao de mestre de cerimónias numa qualquer fotografia de família, em Dezembro.

A nossa responsabilidade é grande, mas saberemos estar à altura da missão que nos vai ser atribuída. Tenho confiança de que não receberemos da presidência alemã uma herança impossível, mas não temos dúvidas que o caderno de encargos será pesado. Estaremos no centro da mudança, ou, melhor dizendo, na vanguarda dos esforços com o objectivo de tentar mudar a Europa para melhor. Só poderemos almejar o sucesso com espírito de liderança, ambição e, claro está, uma grande dose de realismo e de sentido do compromisso.

Sobre esta matéria – do Futuro Tratado da UE – o governo português manterá um discurso realista. Não diremos que será fácil, quando estamos cientes de que será difícil. A nossa missão, enquanto presidência, será a de construir pontes.

O nosso empenhamento e o nosso sucesso dependerão da vontade política dos Estados-membros, de todos os Estados-Membros. Este é um exercício político – não de cariz técnico ou burocrático – que só chegará a bom porto se todos estiverem envolvidos e partilharem o sentimento de que foram ouvidos e contribuíram para o compromisso final.

Desenganem-se aqueles que julgam que o próximo Tratado poderá ser acordado e imposto por um grupo restrito. Todos os Estados-membros da UE partilham de uma igual e soberana legitimidade. O compromisso – a haver um novo compromisso num futuro próximo – terá de ser assinado por todos os governos e aceite pelos respectivos parlamentos e opiniões públicas. São estas as regras do jogo, e é com base nelas que trabalharemos.

Precisamos de vontade política e mais imaginação para enfrentar as próximas etapas da construção europeia. O que alcançámos em conjunto até hoje é notável, mas não basta. E todos sabemos que assim é. Neste mundo globalizado, as ameaças e as oportunidades exigem respostas colectivas. Os desafios colocados pelas alterações climáticas, as assimetrias económicas e sociais - designadamente no seio da própria UE -, as migrações, a energia e o terrorismo demonstrariam a nossa absoluta impotência, se por acaso optássemos pela via do egoísmo nacional ou do desinteresse e alheamento irresponsáveis. O mundo complexo em que vivemos não se compadece com provincianismos mentais.

A nossa condição de país periférico, em relação ao centro político e económico da UE – que se deslocou para Leste, desde o último alargamento – obriga-nos a estar presentes em todos os núcleos de vanguarda da integração europeia. É uma tarefa que obviamente não se esgota no semestre em que exercemos a presidência rotativa da UE. Trata-se de um imperativo estratégico: estar no centro da decisão europeia, participar, moldá-la e beneficiar da mudança.

Uma Europa sem solidariedade e coesão estará condenada a deslaçar-se. Há problemas que não podem ser vistos como dizendo respeito apenas ao parceiro do lado. Veja-se, por exemplo, o caso da vaga de migrantes irregulares que tanto afecta a vizinha Espanha, a Itália e Malta. Será que é ético e avisado assobiar para o lado, como se não fosse nada connosco, ou será que temos o dever de entreajuda e de procurar, dentro desse espírito de solidariedade europeia, políticas e instrumentos comuns para fazer face a um problema que é manifestamente de todos?

Como já tive oportunidade de defender publicamente, o debate sobre o futuro da UE vai para além da reforma das suas instituições, tanto mais que é duvidoso que os nossos cidadãos tenham neste tema a fonte primária das suas preocupações.

Pensemos no desemprego, que é de longe o problema que mais inquieta os europeus, como indica o Eurobarómetro. É necessário mais crescimento e mais emprego, mediante o reforço da coordenação – designadamente entre os governos da zona euro – em áreas como a economia, o trabalho e a fiscalidade. O euro é um sucesso, mas só por si uma moeda comum não basta para defender o emprego e aprofundar a coesão económica e social europeia.

Importa também dar novos passos na clarificação de aspectos como o papel da Europa no Mundo, os limites do alargamento, o envolvimento dos parlamentos nacionais no processo de decisão europeu e a simplificação legislativa da UE. Estas são questões que interessam aos cidadãos europeus, e não apenas as que dizem respeito ao funcionamento das instituições e da repartição do poder entre os Estados-membros, embora reconheça a sua importância. O que temos em absoluto que evitar é a criação de um ambiente pouco saudável na Europa, despertando de novo os egoísmos nacionais.

Vivemos sob o signo de alguma melancolia europeia. Mas agora importa concentrarmo-nos no que nos pode e deve unir. Parece finalmente prevalecer a convicção de que o tempo de reflexão está a chegar ao fim, e de que é necessário agir.

A história da Europa ensina-nos que não devemos dar nada como certo. A paz, a liberdade, a democracia e a prosperidade que hoje aqui celebramos são conquistas que devemos defender a cada dia. A participação de Portugal no projecto europeu não é uma fatalidade histórica, mas foi e continua a ser a opção certa.

Da Europa não vieram só os fundos com que se construíram as nossas mais recentes infra-estruturas. A participação nesta aventura europeia confrontou-nos com uma nova exigência colectiva, um novo desígnio, que a todos mobiliza – Estado, empresas e cidadãos. A Europa puxou por nós, impôs-nos uma emulação saudável com sociedades abertas e dinâmicas. Não tenho dúvidas em afirmar que a nossa identidade e a nossa capacidade – enquanto país, enquanto pessoas – saíram reforçadas pela participação activa de Portugal na construção do mais ambicioso projecto de comunidade política e económica à escala mundial.

Espero que Portugal possa, no semestre que se avizinha, contribuir para o aperfeiçoamento da UE, que se faz passo a passo. Portugal, tal como os outros Estados-membros da UE, necessita de uma UE mais forte, melhor equipada – em termos de regras, políticas, instrumentos e recursos próprios – para lidar com os desafios do nosso tempo e corresponder dessa forma às expectativas da grande maioria dos cidadãos europeus.

26 de março de 2007

988 palavras de Santos. Barroco sentido

Eis o manifesto dos portugueses de Santos.

Arquive-se.

Manifesto dos portugueses de Santos (Brasil)

ESTAMOS DE LUTO

Um pedaço de Portugal está morrendo.

A Comunidade Portuguesa dos Municípios que compõem a área de Circunscrição do Consulado de Portugal em Santos está de LUTO.

Nossa raça, originalmente emigrante por necessidade, ordeira e acolhida com respeito pelo mundo, é desrespeitada de forma obtusa, e grotescamente ignorada pelas autoridades que hoje compõem o Governo Português.

No inicio do século passado fugíamos, para que não fizéssemos parte da lista das vítimas da tropa. Quando jovens ainda acalentado sonhos, eram obrigados a servir o exercito por três anos, embarcando nos navios Vera Cruz e Santa Maria com destino à estúpida guerra de além-mar nas colônias portuguesas da África. Muitos tiveram suas vidas ceifadas em plena flor da idade, pelo desumano, cruel e selvagem regime Salazarista.

Após a revolução dos cravos na metade da década de 70, pelo titulo dado à revolução, entendia-mos que nossa pátria viveria a era florida, surgiriam homens de notável saber político e fariam jorrar calor humano e benesses há tanto tempo ausentes, nasceria uma nova esperança a mudar os destinos de tão sofrido povo, residente ou não em Portugal.

Mas, testemunhamos com asco e repugnância o nascimento de dois partidos majoritários, que lotearam politicamente o país e se digladiam pelo poder, deixando com seus desatinos a nação á própria sorte, e ao "relento" da invernia seus filhos distantes.

Se anteriormente tinha-mos regime de exceção, onde o Salazarismo monitorava cada português, mandando seus jovens morrer na guerra de além-mar, hoje, o mundo assiste a uma política interna medíocre, estagnada, inoperante, onde a luz dos governantes é dos tempos das candeias, a ponto de ser vigiada constantemente pela Comunidade Européia.

Somos os primeiros dos piores países membros de uma comunidade que celebra 50 anos. A incompetência de alguns homens do poder é tão pálida, que decidiram abandonar definitivamente a todos que buscaram dotar seus destinos de um amanhecer de esperança.

O emigrante, mesmo esquecido por seus maiores, é responsável pela terceira receita do país, com remessas legais enviadas dos quatro cantos do mundo.

E, quando voltamos ao "colo" de nossos amores, somos tratados como "retornados", se visitamos nosso país a turismo, somos recebidos como "estrangeiros".

O Consulado de Portugal em Santos, recebeu como dirigentes na ultima década a escória da Diplomacia Portuguesa.Grassam rastros desairosos e ainda permeiam conversas sobre tais cidadãos na sociedade local. Foram e são incapazes de promover um único ato Cultural em uma cidade que abriga seis Universidades. Foram e são incapazes de participar de clubes de servir, praticam a ausência permanente em todas as atividades das entidades Luso Brasileiras, mesmo nas datas mais especiais registradas na historia de nossa pátria, como o dia 10 de Junho.

Só não é total o abandono, porque fomos premiados por um Vice Cônsul de nobreza singular, que cura nossas feridas com mãos cirúrgicas, o que torna nossas cicatrizes menos doloridas.

Um governo que fecha escolas,fecha urgências e reduz tribunais, marcha celeremente para o autoritarismo.

Fechar um Consulado alegando reduzir custos, não passa de mais uma inverdade, decisão cega de plebeus. Aliás, tivessem apenas estreita visão, dotariam a cidade como outras existentes, um Cônsul honorário em um "OFFICE CONSULATE", e todos nós, Cristãos e tolerantes, aplaudiríamos a decisão.

O Consulado de Portugal em Santos é auto-sustentável. São dezenas de portugueses e seus descendentes, alem de cidadãos brasileiros que a afluem ao local diariamente, pagamtudo ao Governo Português. Ao adentrar a porta para acesso à longa escadaria, começam a gerar receita aos cofres do Consulado.

Senhores membros do governo Português, nossa história é repleta de brilhantes páginas. Obras que agregam sabedoria e valor á cultura Universal. O mundo curva-se ao homem simples de origem portuguesa, que por onde passa produz, alavanca crescimento, é ordeiro e integra-se com respeito na sociedade onde vive, mas não esquece de fincar bem alto o pavilhão nacional português, para que tremulando ao sabor dos ventos anuncie; ali tem uma comunidade de bem.

Os membros do atual governo Português são estrábicos, estão dilacerando o pavilhão nacional que tremula no mastro da rua D. Pedro II. Preparam-se para balbuciando, borrar com mãos infiéis nossa bela historia. Vão ser os autores da mais negra página portuguesa escrita na historia da acolhedora e generosa Cidade de Santos, terra um dia palmilhada por ilustríssimos homens de origem portuguesa, como Martim Afonso de Souza e Braz Cubas seu fundador, entre tantos outros altruístas.

Uma terra que acolhe com extrema fidalguia e esperança todos os senhores quando candidatos, que o digam Mário Soares e o senhor Presidente da Republica Cavaco Silva, na recente visita de campanha.

Mas quando se tornam em excelências, viram as costas á Comunidade Portuguesa, oferecem desprezo e omissão, pois este é seu conteúdo maior a oferecer, donos de espíritos vagos, ouvidos moucos e coração vazio. Nada habita a alma de cada um.

São frios, calculistas e antidemocráticos. Iludem o povo com promessas vãs, prática dos amorfos, usurpam de seus filhos distantes o quase nada de serviços que lhes é vendido no Consulado, "a cotação a Euro".

Pobre país. Após viver décadas na lama política, não encontra cidadãos á altura de sua história remota, para confiar-lhe com segurança o destino da nação. A honrada Comunidade Portuguesa da Baixada Santista, repudia os responsáveis por tão insensível decisão. E por isso fará registrar em todas as localidades Luso-Brasileiras locais, a relação de todos os membros responsáveis pela traição.

As entidades responsáveis por esta carta aberta, tentarão ainda agendar uma visita a Lisboa, para fazer uma representação pessoal aos senhores primeiro Ministro e Presidente da República. Falaremos pela Comunidade Santista que nos outorga poderes para tanto.

Entregaremos esta nossa carta aberta, para que sintam; democracia é coexistir com contrários em harmonia. Praticá-la, é ouvir pleitos de um povo eleitor, por mais contrários que sejam a nosso pensamento. Nenhum país deverá negar a palavra a seus filhos.

Centro Português, Sociedade União Portuguesa, Sociedade Portuguesa de Beneficência, Escola Portuguesa, Casa de Portugal, Casa da Madeira, Tricanas de Coimbra, Elos Clube, Associação Atlética Portuguesa

10 de março de 2007

A reforma consular. Segundo Paulo Pisco

Publica-se na íntegra o texto sobre a reforma consular que Paulo Pisco na invocada qualidade de Director do Departamento Internacional e de Comunidades do PS, publicou no Expresso de 24 de Fevereiro.

Arquive-se.

A reforma consular

Paulo Pisco
Director do Departamento Internacional e de Comunidades do PS

Numa altura em que o Governo está a fazer uma profunda reforma das suas estruturas administrativas, para as tornar mais eficazes na prestação de serviços aos cidadãos, não se compreenderia que a vastíssima rede consular ficasse de fora, tanto mais que a actual foi construída com base em fluxos migratórios que se iniciaram há meio século e que hoje estão consideravelmente alterados. E fazer reformas de fundo num país com tantos estrangulamentos como o nosso é fundamental para um desenvolvimento mais sustentado e para que não andemos sempre a queixar-nos de que nada funciona.

Se bem que o Estado deva salvaguardar uma relação de proximidade com as comunidades portuguesas espalhadas pelo mundo e de representação política e económica, não pode deixar de se adaptar, no entanto, às novas condições da modernidade, designadamente as que estão relacionadas com as potencialidades das novas tecnologias de informação e comunicação.

Hoje, sobretudo na Europa, a mobilidade é absoluta e é incentivada pela própria União Europeia, o que necessariamente transforma a maneira como os fluxos migratórios devem ser encarados. Além disso, é importante considerar que as comunidades portuguesas mudaram muito e isso também exige que sejam pensadas com conceitos mais adequados. É claro que têm novos problemas, sobretudo os decorrentes do envelhecimento das primeiras gerações e os das expectativas dos luso-descendentes, mas há agora uma boa oportunidade para acomodar esses aspectos na reforma em curso.

Tratando-se de transformações profundas, é natural que haja algumas reacções adversas por parte das comunidades e também dos diplomatas, que, tanto num caso como noutro, têm exibido posturas em que a preocupação se mistura com um certo egoísmo. Por outro lado, não se deve deixar de denunciar algum aproveitamento político, como o que se tem verificado em França, à boleia da campanha das eleições presidenciais. Seja como for, se as comunidades receiam ter de fazer maiores deslocações, mesmo que sejam muito espaçadas no tempo, já os diplomatas temem não ter tantos postos para onde se deslocar, com o que isso implica em perdas de vantagens e privilégios.

Mas é sobretudo necessário ver o que existe de positivo nesta reforma, que será implementada com base num estudo profundo e depois de ouvidas as partes envolvidas, como os sindicatos, os diplomatas e os representantes das comunidades, além dos partidos políticos. Com efeito, uma estrutura consular mais racional permite também que haja um melhor serviço, designadamente com mais funcionários que transitarão dos postos onde agora estão em excesso para os que têm carência. A própria utilização dos computadores e da Internet facilita muito a vida às pessoas, que deixarão de ter de se deslocar para todos os actos que não necessitem de presença física. De resto, o consulado virtual, cujas funções vão ser alargadas, está já a dar um bom exemplo disso. Sublinhe-se que também as associações irão beneficiar desta reforma, já que em muitas serão instalados os quiosques virtuais que permitirão aos portugueses solicitar serviços através deles.

9 de março de 2007

Como é possível? Quem ficar indiferente diga porquê

Para que se veja o que acontece, leia-se também o que sucede na Guiné-Bissau. O texto é de Fernando Casimiro, colocado no seu site que se indica no final.

Arquive-se.

O sofrimento e as interrogações

no olhar de uma jovem mulher

da Guiné-Bissau


Fernando Casimiro (Didinho)

Hoje, celebra-se o Dia Internacional das Mulheres. Quero elogiar todas as Mulheres do Mundo e em especial as Mulheres da Guiné-Bissau, que continuam a ser vítimas dos mais bárbaros actos em nome de uma Tradição que teima em não respeitar a pessoa humana e se manifesta de forma ignorante na abordagem das práticas tradicionais prejudiciais ao nosso povo e, particularmente às nossas Mulheres.

Recebi ontem as imagens que vos apresento neste texto. Fiquei chocado com o que vi! Posso imaginar o sofrimento e as interrogações desta jovem Mulher guineense...Até quando isto?

Esta jovem foi amarrada e torturada pelos próprios familiares que a queriam obrigar a um casamento de conveniência.

Na Guiné-Bissau, segundo certos usos e costumes, os pais ou familiares é que decidem com quem as filhas ou parentes se vão casar.

Para além da questão dos casamentos forçados, as Mulheres guineenses sofrem com a questão da mutilação genital, feita na maior parte das vezes a crianças.

Muito se tem escrito e falado sobre estas duas questões, sem se saber concretamente o que é que o Estado guineense pretende fazer para acabar com estas práticas!

Ainda que se afirme que estas práticas simbolizam a Tradição ou vão de encontro aos usos e costumes, deveriam ser definidas como opção e sempre da Mulher e nunca por imposição de quem quer que seja.

Os guineenses devem unir esforços no sentido de denunciar, condenar e acabar com comportamentos que continuam a entravar o desenvolvimento do país.

Que não se confundam os actos bárbaros de uma Tradição retrógrada com a nobreza da Tradição com que cada guineense se deve orgulhar na definição da sua identidade.

Somos um povo, tal como todos os povos do Mundo, feito de Homens e de Mulheres.

Estou com as nossas Mulheres, pelos seus Direitos, pois que dos seus Deveres não nos devemos queixar.