- Ponto de vista oficial do Quai d'Orsay, hoje, sobre a cimeira árabe de Riade, já que oficial as Necessidades nada mais disseram oficialmente para além da partida e da "participação", como é já tradição e a imprensa portuguesa corta e cola.
Arquive-se.
SOMMET DE RIYAD
Quai d'Orsay, 30
(Sur l'initiative arabe qui a été relancée au sommet arabe de Riyad, quelle est la position exacte de la France par rapport à cette initiative ? Encourage-t-elle Israël à accepter cette initiative ?)
Nous nous sommes déjà exprimés hier sur le sujet. Je vous renvoie à ce qui a été dit. Vous savez que nous avons soutenu l'initiative arabe de paix depuis le début, c'est-à-dire depuis 2002. Pour nous, c'est une référence importante qui a été reprise d'ailleurs dans la Feuille de route. Nous estimons que c'est une bonne base pour favoriser la reprise des négociations de fond entre Israël et le président de l'Autorité palestinienne, notamment sur le statut final des territoires palestiniens.
Nous espérons que le sommet de Riyad, qui a relancé cette initiative, permettra d'établir un contexte favorable à la reprise du processus de paix.
(Avec toutes les parties, la Syrie et le Liban, ou seulement avec les Palestiniens ?)
Les conclusions du Sommet de Riyad ont été agréées par l'ensemble des participants. C'est une relance de ce plan de 2002, agréée par tous les participants du sommet de Riyad, y compris la Syrie, le Liban et les autres pays qui peuvent être parties à ces discussions.
(Vous encouragez une conférence internationale pour l'ensemble de ces dossiers ?)
Nous l'avions évoqué, vous vous en souvenez, il y a déjà quelques mois. C'est une perspective qui reste d'actualité dans la mesure où elle pourrait contribuer à faire avancer ce processus ou, en tout cas, créer les conditions du dialogue entre les différents partenaires.
(M. Solana, qui est de retour de Riyad et qui doit assister à la réunion du Gymnich, à Brême, a proposé des réunions avec le Quartet international et le Quartet arabe pour mettre le processus de paix en route, chose que les Américains et les Israéliens ont refusé. Quel est le processus pour que la confiance revienne et que l'on puisse démarrer vraiment un processus de paix selon vous ?)
Nous l'avons dit, hier également, nous soutenons à la fois les conclusions fondées sur la reprise du plan de paix arabe de 2002 et l'appel qui a été lancé au Quartet et à un certain nombre de partenaires arabes pour jouer, ensemble, un rôle dans cette reprise du processus de paix. L'appréciation que vous portez sur les positions des uns et des autres mérite, sans doute, d'être nuancée, parce qu'au lendemain de ce sommet, chacun reconnaît qu'il y a eu un certain nombres d'avancées qui y ont été faites.
Comme vous le mentionnez, les Européens sont réunis, aujourd'hui même et demain, à l'occasion d'un Gymnich, réunion informelle des ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne. Ce point figurera à l'ordre du jour. Il est prématuré de voir dans quelle mesure ou selon quelles modalités les Européens apporteront leur soutien. En tout état de cause, ce qui est certain, c'est que nous soutenons ce processus et nous ferons tout ce qui est possible pour le favoriser et faire en sorte que des progrès soient réalisés dans les meilleurs délais.
(D'après les analystes, ce serait le président syrien qui serait le gagnant. Le sujet du Liban n'a pas été débattu et il y avait deux délégations pour le Liban. Pensez-vous qu'il va y avoir des conséquences sur la situation au Liban ?)
Sur le Liban, nous notons qu'il y a des conclusions du sommet qui le concernent. Nous relevons que les Etats arabes ont réaffirmé leur soutien au Liban et la nécessité de mettre fin à la série d'attentats qui a endeuillé ce pays depuis le 1er octobre 2004. Ils ont également réitéré leur accueil favorable au plan en sept points présenté l'an dernier par M. Fouad Siniora. Ce sont des points que nous considérons comme importants.
Sur le fond, notre position est connue s'agissant de l'encouragement au dialogue entre les Libanais et aux efforts de médiation devant leur permettre de mettre un terme au blocage actuel. Nous considérons aussi que la mise en place du tribunal international, qui est également rappelée dans les conclusions du sommet, constitue un élément essentiel qui doit contribuer à la stabilité du Liban.
Sur la Syrie, nous n'avons pas de commentaire particulier à formuler sur les différents contacts qui ont pu être pris à l'occasion du sommet. Vous connaissez notre position, s'agissant du rôle de ce pays et de l'obligation dans laquelle il se trouve, en particulier ses autorités, de montrer concrètement leur volonté de mettre en oeuvre les résolutions internationales qui se rapportent au Liban, à l'affirmation de sa souveraineté et de son indépendance, comme aux résolutions qui se rapportent à l'enquête sur la mort de Rafic Hariri et au tribunal à caractère international.
Nous observons que la Syrie se trouve engagée par les conclusions du sommet de Riyad. C'est dans ce contexte que nous apprécierons les efforts qui seront réalisés.
(Est-ce que vous croyez qu'il y a une tendance politique un peu différente dans le monde arabe ? Le président irakien a qualifié les Américains d'occupants. Sa majesté le Roi d'Arabie saoudite a annulé l'invitation du président à la Maison blanche le 7 avril. Pensez-vous qu'il y a une certaine évolution de la situation politique après le sommet ?)
Sur l'appréciation qui est portée sur le sommet de la Ligue arabe, je crois que chacun reconnaît que le sommet de Riyad a été un grand succès de la diplomatie saoudienne. Les efforts déployés par ce pays et l'implication personnelle du Roi pour l'organisation de ce sommet sont évidemment notés par tous les observateurs. Nous nous associons à ces commentaires favorables.
Sur le point précis de l'Irak, il y a des résolutions prises par le Conseil de sécurité. Nous avons toujours plaidé pour un horizon de retrait des forces étrangères qui permettrait de dire aux Irakiens que l'objectif de la communauté internationale est bien celui du rétablissement de sa pleine souveraineté. C'est dans cette ligne que nous nous trouvons. Nous l'avons dit à plusieurs reprises. Je ne ferai pas d'autre commentaire sur les positions qui ont été exprimées récemment.